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Pomerol en tête des notes de Parker pour le millésime 2012

Le critique de vin le plus influent du monde, Robert Parker, a rendu publiques ses notes pour le  bordeaux 2012 en fût : la rive droite lui a fait la plus forte impression.

images 6  1À une exception près, les dix vins les mieux notés par Parker viennent de Pomerol ou Saint-Émilion. Le seul domaine de la rive gauche est le Premier Grand Cru Mouton Rothschild, qui a reçu 95-97 points. Selon Parker : « Il pourrait s’agir d’un des rares 2012 à approcher de la qualité des millésimes 2009 et 2010. » Cette note impressionnante va contribuer à la popularité de Mouton Rothschild suite à sa sortie précoce à un prix 33 % moins élevé qu’en 2011.

Mais l’appellation Pomerol occupe les trois premières places du classement de Parker avec les Châteaux L’Eglise-Clinet, Trotanoy et Pétrus. Les domaines de Saint-Émilion Angélus et Pavie, récemment promus, obtiennent également de bonnes notes (94-96 points), tout comme un autre domaine Premier Grand Cru classé A, le Château Cheval Blanc. Cependant, Ausone fait mieux que ses trois rivaux classés A avec la note de 95-97 points.

Selon Parker, « avec Pétrus, L’Eglise -Clinet pourrait être le vin phare de ce millésime. Il s’agit d’un prodigieux tour de force de vigneron. La couleur encre-violette du vin s’accompagne de notes généreuses de fleurs printanières, de crème de cassis, de liqueur de cerise, de truffes, de caramel et de graphite. Corsé et d’une impressionnante concentration, la pureté, l’équilibre et la gravité pure, ainsi que la présence au palais de ce pomerol massif et pourtant incroyablement irrésistible sont à surveiller. Idem pour L’Eglise-Clinet. »

Parker rejoint l’opinion de ses collègues et affirme que le millésime 2012 serait meilleur que le 2011 sans pour autant faire le poids face aux 2009 et 2010. « Aucun des vins n’a la concentration, l’opulence, la texture ou la majesté corsée des 2009 et 2010 », a-t-il écrit dans l’édition d’avril de The Wine Advocate.

Dans son commentaire général sur le millésime, Parker émet un avertissement à l’attention du commerce du vin de Bordeaux : « […] il faut s’inquiéter de la viabilité à long terme de l’achat de bordeaux si les prix ne diminuent pas, et le rendre attractif autant pour le marché du vin que pour le consommateur final ! »Le secteur semble avoir déjà intégré l’idée et a annoncé des baisses de prix pour des vins majeurs. Le Château Margaux, par exemple, est sorti la semaine dernière à un prix 33 % moins élevé que celui de 2011, alors que le prix du Château Lafite Rothschild a baissé de 21 %.

Source : Rebecca Gibb
Wine Searcher
30 avril 2013

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