300 000 € de champagne volé chez Jacques Selosse

Plus de 3 500 bouteilles de champagne d’une valeur totale de 300 000 € ont été volées à la maison de champagne de renom Jacques Selosse lors d’un cambriolage décrit comme « bien organisé ».

Le domaine situé à Avize a perdu plus de 5 % de sa production annuelle moyenne lors du cambriolage qui a eu lieu dans la nuit de jeudi la semaine dernière.

Parmi la marchandise volée, des bouteilles de la cuvée Initiale, un assemblage de trois millésimes de Chardonnay, et de la cuvée Exquise, un demi-sec. Chacune de ces cuvées est vendue par le domaine au prix de 57 € la bouteille.

Selon Florence Thunevin, l’attachée de presse du domaine, le produit phare Substance Blanc de Blanc, composé de plusieurs millésimes et vendu 112 € la bouteille, faisait également partie de la marchandise volée. Des palettes entières de ce champagne devaient être expédiées vers les États-Unis et le Japon aujourd’hui.

« Ils devaient être très bien organisés », a déclaré Florence Thunevin à Decanter.com. « Ils ont dû utiliser des camions mais nous n’avons encore aucune idée de leur identité. » Elle a confirmé les affirmations des médias français selon lesquelles la valeur des biens volés s’élève à environ 300 000 €.

Florence Thunevin a ajouté que le domaine s’inquiétait également du vol d’environ 16 000 étiquettes et de 12 000 collerettes, un risque important de production de bouteilles de contrefaçon.

Elle a ajouté qu’Anselme Selosse, le propriétaire du domaine, ne vivait pas dans le bâtiment où les bouteilles étaient conservées.

Le domaine Jacques Selosse produit environ 57 000 bouteilles de champagne par an à partir de raisin cultivé et récolté sur 7,5 ha de vignes composées de parcelles de chardonnay sur la côte des Blancs (Avize, Cramant, Oger, Le Mesnil-sur-Oger) et de quelques parcelles sur la montagne de Reims, connue pour son pinot noir, à Aÿ, Ambonnay et Mareuil-sur-Aÿ.

Jacques Selosse produit des vins à partir de raisin cultivé dans les vignes du domaine exclusivement et n’en achète pas à d’autres viticulteurs.

Source : Panos Kakaviatos
Decanter.com
27 mars 2013