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Le millésime 2010 de vin rouge bordelais domine les échanges sur le marché du vin

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Le bordeaux 2010 a connu une forte activité sur le Liv-ex la semaine dernière. Ce millésime a représenté 42,8 % de l’ensemble des échanges de bordeaux en valeur.

Selon Liv-ex, pour la semaine du 9 au 15 octobre, le bordeaux a représenté 80,9 % de l’ensemble des échanges en valeur et le millésime 2010 a constitué plus de 40 % d’entre eux.

Les cinq vins qui se sont le mieux vendus en valeur cette semaine étaient des vins rouges bordelais de 2010 : Haut-Brion (6,1 % du marché total), Lafite (5,3 %), Lafleur (3 %), Margaux (2,6 %) et Montrose (2,5 %).

L’intérêt pour le bordeaux a grandi pendant l’été et a été remarqué en septembre, quand le rapport entre l’offre et la demande s’est amélioré en sa faveur. Le millésime 2010 connaît un intérêt croissant depuis quelques mois également.

Après l’attention portée au millésime 2005 suite à la ré-évaluation de ses notes par Robert Parker, le millésime 2010 semble avoir hérité du rôle de millésime « chouchou » des acheteurs.

Et pour cause. Les prix des vins de ce millésime sont en chute libre depuis leur sortie en 2011. Haut-Brion 2010, par exemple, est vendu 5 295 £ (7 200 €) la caisse (derniers chiffres du marché), soit 26 % de moins que son prix de sortie.

Certains essaient depuis peu de trouver une explication à l’écart de prix entre le millésime 2010 de Montrose, noté à 100 points par Robert Parker, et le millésime 2009, plus cher mais ayant reçu la même note.

En résumé, 2010 est un très bon millésime, encore très loin de son point culminant, et très courant sur un marché qui semble reprendre un peu de vitesse. Au moment où les acheteurs se tournent à nouveau vers le bordeaux (chose qu’ils allaient de toute façon faire à un moment ou à un autre), les vins rouges bordelais de 2010 semblent être une bonne option pour ceux qui cherchent de l’action.

Liv-ex a ajouté que l’Italie avait connu une « nouvelle semaine solide » avec une bonne part des échanges en volume, alors que la part du bourgogne « continuait de diminuer ».

Rupert Millar, le 19 octobre 2015

The Drinks Business

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